Massacre à Bukavu : L'armée rwandaise et les terroristes de l'AFC/M23 accusés
La République Démocratique du Congo est de nouvelle fois endeuillée après une attaque sanglante perpétrée à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Selon un communiqué officiel des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), l'armée rwandaise et les terroristes de l'AFC/M23 seraient responsables d'un massacre visant des populations civiles.
2/28/20252 min read


Kinshasa, 27 février 2025 – La République Démocratique du Congo est de nouvelle fois endeuillée après une attaque sanglante perpétrée à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Selon un communiqué officiel des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), l'armée rwandaise et les terroristes de l'AFC/M23 seraient responsables d'un massacre visant des populations civiles.
Une attaque meurtrière contre les civils
L'attaque aurait eu lieu ce jeudi 27 février 2025, lors d'un rassemblement populaire organisé à Bukavu. Des manifestants, réclamant le départ des forces rwandaises de la région, auraient été pris pour cible par des tirs de roquettes et de grenades. D'après les FARDC, cet acte barbare reflète "l'intention manifeste de l'armée rwandaise d'exterminer les paisibles populations congolaises dans les zones sous son contrôle".
Les scènes de violence ont semé la panique parmi les habitants, provoquant un lourd bilan humain dont les chiffres exacts restent à déterminer. De nombreux témoins font état de victimes civiles, notamment des femmes et des enfants.
Une condamnation ferme des autorités congolaises
Face à cette escalade de la violence, les Forces Armées de la RDC ont exprimé leur indignation et leur compassion envers les familles des victimes. "Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles éprouvées et condamnons avec la plus grande fermeté cet acte odieux et intolérable", déclare le Général-Major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, porte-parole des FARDC.
Les autorités congolaises appellent à une réaction immédiate de la communauté internationale face à ce qu'elles qualifient de "crime contre l'humanité". La tension entre Kinshasa et Kigali ne cesse de s'aggraver, et cet épisode risque d'envenimer encore davantage les relations entre les deux pays.
Vers une réaction militaire et diplomatique ?
Déjà engagées dans la lutte contre les groupes armés dans l'est du pays, les FARDC pourraient renforcer leurs opérations pour contrer les incursions rwandaises et neutraliser les groupes rebelles actifs dans la région. Par ailleurs, Kinshasa envisage de saisir les instances internationales afin de dénoncer "l'agression rwandaise" et demander des sanctions contre les responsables de ces attaques.
Cette attaque tragique souligne une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC, où des millions de personnes vivent sous la menace constante des conflits armés. La population, prise en otage par ces violences récurrentes, attend désespérément une solution durable à cette crise qui perdure depuis des décennies.


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